La notion de Web 2.0 fait
beaucoup parler d’elle mais est difficile à appréhender du fait qu’elle ne
représente pas une nouvelle technologie mais plutôt un concept.
L’objectif est
de proposer une nouvelle expérience utilisateur et d’axer vers un meilleur
service client.
Je vous propose ici un petit dossier qui permets d'introduire ce nouveau terme (nébuleux !?).
La présentation fut découpée en
quatre parties :
- Présentation et définition du terme Web 2.0
- Paradigm shift : transition des modèles et des
langages Web
- Intégration : présentation des solutions
- Développement : présentation des solutions
Ces résultats sont principalement
basés sur l’article "What is Web 2.0?" (Tim O’Reilly 2006) et sur la présentation faite par Etienne LAVERDIERE de Bull SA.
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Web 2.0
Une très bonne manière
d'appréhender ce que représente le Web 2.0 est la comparaison suivante entre un
site représentant le Web 1.0 et un autre représentant le Web 2.0.
Mon exemple préféré est celui de
Wikipedia et de Britannica Online. Ce sont tous deux des sites dédiés à la
diffusion en ligne d'une encyclopédie. Mais là où Wikipedia a écrasé son
concurrent est sur l'interaction qu'il propose avec les utilisateurs. Alors que
Britannica Online se contente de faire de la publication, Wikipedia propose un
système participatif. Le résultat est une expérience plus riche des
utilisateurs et donc un plus grand intérêt/nombre de clients. Il permet de plus
d'enrichir le contenu de manière flagrante.
On peut résumer les grandes idées
du Web 2.0 par:
- Une expérience utilisateur riche
- Une orientation service
- Une orientation data: importance des données sur
la présentation
On comprends alors le potentiel
inexploité pour les sociétés possédant un grands nombre de données, mais peu
utilisé (base de données utilisateur).
Paradigm Shift
Pour appliquer le modèle Web 2.0,
de nouvelles contraintes sont imposées, et que les anciens langages de
programmation ne pouvaient satisfaire.
AJAX (Asynchronous JavaScript and XML) permet alors
d'éviter la synchronisation en client et serveur, et d'éviter un
rafraichissement obligatoire de la page web pour l'affichage d'un nouveau
contenu. L'idée est d'utiliser une connection HTTP long-live et de ne pas la
fermer. Cela permet alors au serveur de fournir l'information à la demande, et
dans des délais très courts.
Comet (Reverse AJAX) permet en plus la création de Push côté serveur et
d'application Event-driven. Ce sont les évenements du serveur qui initialisent
le transfert d'information vers le navigateur.
Intégration
Encapsulation
de Données : XML a certes ses avantages mais un gros inconvénient:
l'utilisation d'un parseur XML afin d'extraire les données. La charge et donc
le temps que ce travail demande reste très pénalisant, surtout dans un
environnement web. L'utilisation d'autres notations est donc recommandée, comme
JSON qui a l'avantage d'être
directement interprété comme du JavaScript.
ReST:
c'est en fait un architecture que permet la fabrication d'applications pour les
systèmes distribués. Le protocole HTTP fournit déjà suffisamment de verbes
(GET, POST, PUT et DELETE) afin d'effectuer une communication complète entre
machine et non pas seulement homme/machine. C'est un moyen plus simple que SOAP
ou RPC à mettre en œuvre et plus rapide (6x plus rapide que SOA). Enfin une
grande compatibilité est à signaler car nombreux Toolkits et Framework sont
implémentés pour utiliser ReST dans un processus AJAX.
MashUp:
Certaines APIs, comme Google Maps, sont mise à disposition et peuvent être
utilisées dans un cadre très large. Réutiliser ces APIs à son propre bénéfice
est l'objectif.
Développement
De très nombreux
Toolkits et Framework existent. Il nous a surtout été présenté le toolkit
JavaScript Dojo et le Framework DWR pour les raisons suivantes.
Dojo Toolkit:
Dojo fournit un système de paquetage conçu pour faciliter la séparation des
fonctionnalités en paquetages et sous paquetages individuels. Une grande
bibliothèque de composants est proposée, et aidant à la l'utilisation d'objet
complexes. Une autre de ses forces est le Layout Widgets: un système de
conteneurs qui permet de simuler des boîtes / fenêtres redimensionnables et
repositionnables à la souris. Mais sa faiblesse reste le manque de
documentation.
DWR FrameWork: Son principal avantage sur les
autres est sa stabilité. Léger et simple à utiliser, il est aussi facile à
intégrer. Enfin sa licence Apache le classe parmi les meilleurs choix.
Conclusion
Même si cette obscure notion qu'est le Web 2.0 peut sembler un écran de fumée, j'espère que ce dossier vous aura aidé à comprendre ce qu'elle représente.
Pas de nouvelles technologies, ni rien de révolutionnaire d'ailleurs mais un concept, une philosophie d'un Web toujours plus interactif, offrant toujours plus de service.
Et n'est ce pas ce que l'on demande au final, profiter d'un contenu interactif, gratuit, puissant et disponible. On en viendrait presque à trouver cela plaisant ;)
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